• 14 février 2018

La French Health Tech en mal d’investissements

Health Tech

La French Health Tech en mal d’investissements

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La French Health Tech ne s’estime pas suffisamment mise en avant, malgré le succès de la French Tech qui a levé 2,56 Md€ en 2017, se positionnant ainsi 2ème du venture européen.

En effet, biotechs et medtechs auront dû attendre 2015 pour bénéficier du Pass French Tech et cherchent désormais à se faire entendre.

France Biotech pointe les forces et les faiblesses de son écosystème

Les essais cliniques en France sont encore plus réglementés suite à l’application de la loi Jardé, fin 2016.

France Biotech préconise la réduction du délai de remboursement du Crédit d’impôt de recherche et la création d’un statut « JEI + » pour les start-up réalisant 25% de leurs dépenses dans la R&D.  Ce qui permettrait de porter la durée du statut à 15 ans (contre 8 ans pour l’actuel JEI), moyennant une dégressivité des avantages fiscaux dès la 12ème année.

France Biotech critique aussi fortement les règles du jeu qui prévalent en matière de transfert technologique.

France Biotech se mobilise pour  que la French Health Tech attire davantage les VCs

Bénéficiant de l’effet French Tech, la French Health Tech a su lever 395 M€ en France en 2017 selon EY. Ce chiffre, encourageant, est trois fois plus élevé qu’en 2014.  De plus, la part de marché des sciences de la vie dans le venture français en valeur progresse légèrement en trois ans, en passant de 13,8 à 15,4%.

En revanche, la taille moyenne des investissements plafonne à 5M€ et a même diminué par rapport à 2016 (6,2M€). En cause, les étapes des essais cliniques de phases II et III délaissées par les investisseurs qui y voient un risque trop important, préférant investir dans les phases d’amorçage et les séries A.

Pour pallier cela, la banque publique fait du charme aux investisseurs étrangers, elle a notamment déployé un ticket dans le fonds V du californien Versant Ventures (300 M$).

En parallèle, France Biotech multiplie les contacts avec l’Elysée afin d’obtenir l’assouplissement des règles Solvency 2 des assureurs pour investir dans l’innovation santé.

Sources Capital Finance Groupe Les Echos & IVC, N°1311, Semaine du 29 Janvier 2017